dimanche 19 février 2012

UN ATTENTAT DÉJOUÉ PAR LE FBI


UN ATTENTAT DÉJOUÉ PAR LE FBI

Un attentat déjoué par le FBI
Le Capitole, siède du Congrès, a été visé par un attentat | Photo REUTERS/Kevin Lamarque
Un terroriste d’origine marocaine a été interpellé par le FBI, après avoir confié à un agent infiltré vouloir perpétrer un attentat contre le Capitole américain vendredi.
Il s’était avancé vers le bâtiment, symbole même du pouvoir législatif de la nation américaine. Persuadé de faire de ce 17 février une date à marquer d’une pierre rouge sang. Habillé d’une veste contenant des explosifs et muni d’une arme automatique, n’a pas eu le temps d’atteindre son objectif. Les autorités l’ont appréhendé dans un parking alors qu’il se rendait à pied au Capitole, rapporte Fox News.
Amine El Khalifi était en contact avec des agents du FBI qu’il pensait être des complices membres d'Al-Qaïda. «Il avait conçu lui-même le projet, les cibles et les méthodes», ont indiqué les autorités. Il a même effectué une démonstration de test d'explosifs dans un terrain vague. The US Capitaol police a refusé de donner davantage de détails sur cette infiltration, expliquant que le suspect avait été «étroitement surveillé». Les agents infiltrés avaient fourni de faux explosifs à El Khalifi. Une source a indiqué à la chaîne d’information que l’homme était suivi depuis «moins d’un an».

«JE PENSAIS QU’ILFABRIQUAIT DES BOMBES»

Frank Dynda, propriétaire d’appartements à Arlington, avait signalé ce locataire suspect à la police dix-huit mois plus tôt. Il l’aurait menacé de représailles lorsqu’il l’avait chassé de son logement. «Je pensais qu’il fabriquait des bombes», a-t-il confié. L’enquête a duré de longs mois, jusqu'à ce que le terroriste présumé confie ses intentions d’attaquer le Congrès, préconisant la date du 17 février. Barack Obama a été informé la veille de l’arrestation imminente de l’individu.
Amine El Khalifi a été inculpé vendredi pour «tentative d'utilisation d'arme de destruction massive contre la propriété des Etats-Unis» par l’Etat de Virginie. Il encourt la prison à perpétuité. Selon l’acte d’accusation, ce marocain de 29 ans, vivait illégalement outre-Atlantique depuis l’expiration de son visa de touriste en 1999. Une histoire qui rappelle celle de Mohamed Osman Mohamud. Naturalisé américain, ce jeune terroriste de 19 ans avait tenté de faire sauter une camionnette visant une fête de Noël en 2010. Les agents fédéraux avaient appréhendé le suspect après lui avoir fourni une fausse bombe…Point final

Les Lettons ne veulent pas du russe comme deuxième langue officielle


Les Lettons ne veulent pas du russe comme deuxième langue officielle

Le référendum a passionné les Lettons et révèle la réalité ethnique de ce petit pays balte. Un bureau de vote à Riga, le 18 février 2012.
Le référendum a passionné les Lettons et révèle la réalité ethnique de ce petit pays balte. Un bureau de vote à Riga, le 18 février 2012.
Reuters/Ints Kalnins

Par RFI
Les dirigeants politiques lettons multiplient les appels à une discussion nationale ce dimanche 19 février 2012, au lendemain du référendum. A la question « Voulez-vous que le russe soit la deuxième langue officielle de la République balte ? », les électeurs ont répondu « non » à une très large majorité. Et cet après-midi, Moscou estime que ce référendum « ne reflète pas » la réalité.

Les deux tiers des électeurs n'ont pas voulu d'un bilinguisme officiel instaurant le russe comme deuxième langue. Les russophones représentent pourtant un tiers des deux millions d'habitants du petit Etat balte. Mais au total, plus de la moitié des électeurs se sont déplacés aux urnes. Une très forte participation pour un « non » franc et massif qui s'adresse en particulier au mouvement pro-russe de Lettonie.
Le mouvement a fait campagne en dénonçant une marginalisation de l'importante minorité russophone et en faisant la promotion du russe avec une pétition intitulée « Langue natale ». Une manière pour les partisans du « oui » d'affirmer que le russe n'est pas une langue étrangère en Lettonie.

Michel Foucher
Ancien ambassadeur de France en Lettonie
Les populations qui ont la langue russe comme langue maternelle ont des positions fortes dans les affaires. Elles sont sous-représentées au gouvernement et dans certains ministères régaliens. Elles sont très présentes à la télévision, elles sont très présentes dans les médias. Il y a probablement un effort à faire des deux côtés.
 
19/02/2012 par Catherine Rolland

Mais pour les partisans du « non », le référendum a été au contraire l'occasion de rappeler la domination soviétique qui a duré cinquante ans, avec obligation de parler russe dans tous les actes de la vie publique.
A l'indépendance, en 1991, ce sont les immigrants russes de Lettonie qui ont dû prouver leur capacité à parler cette fois la langue lettone pour obtenir la nationalité lettone.
Et finalement, à la question posée par le référendum sur la place de la langue russe, les électeurs ont voulu donner une réponse sur leur identité nationale.
La Russie a dénoncé le référendum jugeant que la victoire écrasante du « non » ne reflétait pas la réalité. Pour le ministère russe des Affaires étrangères, « 319 000 apatrides sont privés de leur droit de s'exprimer bien que nombre d'entre eux soient nés et vivent depuis longtemps en Lettonie ».

Référendum : Les Lettons s’expriment sur la langue russe


Référendum : Les Lettons s’expriment sur la langue russe

★ Les Lettons ont répondu au référendum organisé par leur état sur la langue russe. Les résultats démontrent que la majorité des citoyens de ce pays d’union Européenne s’opposent à ce que la langue russe soit considérée comme second idiome national. Pour le Ministère des Affaires Etrangères russe, cela ne répond pas aux attentes des 300.000 lettons de langues russe...

www.radinrue.com le xIX — II — MMXII, 17h00, Riga, par : LM
LE MINISTÈRE russe des Affaires Etrangères n’apprécie pas le résultat du référendum sur la présence de la langue pratiquée à Moscou, qui rejette qu’elle soit considérée comme seconde langue officielle en Lettonie :
"Les résultats du référendum sont bien éloigné de l’attente face à la réelle situation du pays, puisque 319.000 personnes "sans nations" ont été interdit de traduire leur opinion, et ce malgré le fait qu’une bonne majorité d’eux est né en Lettonie et y vit depuis bien longtemps", a déclaré le chef de la diplomatie russe. Poursuivant il a émit un souhait d’espoir : " Que les voix des personnes russophones seront entendus par le gouvernement Letton et les organisations internationales qui sont tenus par la garantie des respects dû aux minorités".
La Russie a également demandé à Riga d’expliquer pourquoi sa délégation n’a pas eu accès au contrôle du vote, sous forme d’observateurs étrangers de ce référendum.
Les minorités pratiquant au quotidien la langue russe constituent 1/3 de la population lettone, le pays tout entier compte quelques 2 millions de citoyens.
Le référendum qui s’est tenu samedi a rejeté par 75% des voix une correction à la constitution du pays qui devait affirmer que la langue russe serait la seconde du pays sur un plan administratif et officiel. 70 % des lettons ont voté, ce qui donne une assiduité de fréquence exemplaire lors d’un référendum.

Premier objectif de la réunion de Rabat Sortir l’UMA de sa léthargie Tenue du prochain sommet de l’UMA en Tunisie avant fin 2012.


Premier objectif de la réunion de Rabat

Sortir l’UMA de sa léthargie

Tenue du prochain sommet de l’UMA en Tunisie avant fin 2012.

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#Les ministres ont parlé d’une seule voix
La volonté est affichée par les ministres des Affaires étrangères maghrébins afin d’insuffler une nouvelle dynamique au Maghreb et faire sortir l’UMA de sa léthargie. La conjoncture est on ne peut plus propice. Les récents changements démocratiques sont un grand atout pour entamer une véritable union à la hauteur des aspirations des cinq peuples. C’est en tout cas ce qu’ont tenu à répéter, à plusieurs reprises, les chefs des diplomaties lors de la trentième réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (UMA) à Rabat, samedi 18 février.
L’heure est au dépassement des différends pour bâtir un espace maghrébin capable de résister à la concurrence économique. Les défis sont communs et de taille. Ils sont relatifs à la sécurité, à l’économie et au volet social. Sur le plan économique, les responsables gouvernementaux avouent qu’il y a un grand manque à gagner et recommandent de procéder le plus tôt possible à un système intégré de complémentarité. Selon certains experts, il est nécessaire de s’attaquer à trois dossiers : l’interconnexion autoroutière et énergétique, la coordination réglementaire et le libre-échange commercial et économique.
Tous les ministres des Affaires étrangères ainsi que le secrétaire général de l’Union estiment qu’il est désormais nécessaire de lancer la banque maghrébine d’investissement et du commerce extérieur. Ce projet, en instance depuis des années, vise à contribuer au développement de la coopération entre les pays de la région.

Banque maghrébine

L’idée est de promouvoir l’édification d’une économie maghrébine compétitive et intégrée. Cela passera, entre autres, par la réalisation de projets mixtes. Ce qui permettra de donner un coup de fouet aux échanges commerciaux intermaghrébins et de renforcer les investissements et la circulation des biens et des capitaux entre les pays du Maghreb. L’accord relatif à la création de cette banque a été signé en 1991 en Libye et ratifié par tous les pays de l’UMA. Le capital de la BMICE s’élève à 500 millions de dollars. Il doit être réparti entre les cinq pays membres de l’UMA.
Dans leurs déclarations, les responsables maghrébins semblent être conscients de la nécessité de s’unir afin de constituer une force capable de négocier avec les autres entités d’ordre économique telle que l’Union européenne. L’intégration économique régionale est une nécessité pour faire face aux crises. Selon le ministre des Affaires étrangères libyen et président de la session, Achour Ben Khayal, l’heure est à la création d’un socle maghrébin solide en accélérant la cadence des réalisations, vu que ce qui a été concrétisé, jusque-là, ne répond pas aux ambitions communes. Celles-ci ne peuvent se réaliser, selon lui, qu’à travers la création d’un groupement économique régional et la mise en place d’une zone de libre-échange ainsi que de l’unité monétaire. Même son de cloche chez ses homologues maghrébins. Mais les discours seront-ils bientôt concrétisés par actions palpables ?
Outre les enjeux économiques, les défis sociaux se ressemblent dans le Maghreb, surtout ceux ayant trait aux jeunes. Quelques réunions ont déjà été tenues à l’échelle maghrébine sur le sujet, notamment au niveau de l’enseignement et de la lutte contre le chômage. Une étude en la matière sera finalisée d’ici juin prochain, assure le secrétaire général de l’UMA, Habib Ben Yahya.
Sur le plan sécuritaire, il y a lieu de conjuguer tous les efforts afin de faire face au terrorisme et au crime organisé transfrontalier menaçant la région. Le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, s’est attardé sur le sujet en proposant de tenir une réunion à Alger afin de discuter de tous les dossiers liés au terrorisme et aux crimes transfrontaliers.
Les ambitions exprimées sont, ainsi, grandes et touchent plusieurs dossiers. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd-Eddine El Othmani, estime que pour atteindre les objectifs escomptés, il faut construire un nouvel ordre maghrébin basé sur le dialogue, les consultations et le travail accru.

Relations maroco-algériennes

Le Maroc et l’Algérie aspirent à dépasser leurs différends afin de pouvoir construire l’Union tant espérée du Maghreb. Saâd-Eddine El Othmani et Mourad Medelci se sont réunis à la veille de la tenue de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (UMA) afin de signer un document jugé par les deux parties de la plus haute importance. Il est relatif aux consultations politiques entre les deux départements. Le but est d’unifier les points de vue.
Jusqu’à présent, l’Algérie n’a pas encore décidé d’ouvrir les frontières avec le Maroc, malgré la main tendue de Rabat. Lors du point de presse, tenu vendredi dernier, Medelci a évité de parler d’une perspective datée. Quant au dossier du Sahara, il estime que les deux parties ont convenu de respecter la position de chacun d’entre eux tout en faisant confiance à l’ONU.
Repères
Plusieurs recommandations ont émané de la réunion maghrébine : 
  • La tenue de la prochaine session du Conseil en Tunisie avant fin 2012.
  • Intensifier les coordinations et les consultations dans le cadre de la tenue de la prochaine réunion du dialogue en Méditerranée (5+5), qui se tiendra en Italie la semaine prochaine.
  • La tenue d’une réunion des pays membres de l’UMA, en Algérie, consacrée aux questions sécuritaires.
  • Coordonner les points de vue concernant l’initiative arabe sur la Syrie.
  • Réitérer le soutien au peuple palestinien.
Autres recommandations et décisions à caractère économique et social.
  • Redynamiser les structures de l’Union,
  • Consolider les acquis et mettre en œuvre des mécanismes de consultation politique, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique à l’intégration maghrébine.

Forte augmentation des feux de forêt en vue pour l'Ouest canadien


Forte augmentation des feux de forêt en vue pour l'Ouest canadien

Mise à jour il y a 53 minutes
Un incendie de forêt a éclaté à Wreck Beach, à l'ouest de Vancouver, mardi soir.Un incendie de forêt a éclaté à Wreck Beach, à l'ouest de Vancouver, en septembre 2011 (archives).   © Pascal Marchand/CBC
Le réchauffement climatique pourrait faire doubler le nombre d'incendies de forêt, notamment en Colombie-Britannique, selon une étude présentée samedi à une conférence scientifique à Vancouver. La recherche révèle également que la fumée des feux provoque 339 000 décès en moyenne par an dans le monde.
Les chercheurs de l'étude parue dans la revue Environmental Health Perspectives ont analysé le taux de particules fines véhiculées par la fumée et pouvant entraîner des problèmes cardiovasculaires et respiratoires. Ils ont en outre montré la relation entre les variations climatiques, la fréquence de ces feux et la mortalité qui en résulte.
Par exemple, durant les périodes où le courant marin chaud du Pacifique au large de l'Amérique du Sud, El Nino, est présent, le nombre annuel de décès liés à l'inhalation de fumée de feux de forêts ou de brousse atteignait 532 000, soit presque un doublement comparativement à la moyenne (339 000). En revanche, le nombre de morts attribuées à la fumée des incendies a été nettement moindre (262 000 en moyenne) une année où le courant du Pacifique, froid et provoquant plus d'humidité, était actif.
L'étude démontre par ailleurs que l'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud-est ont été les régions les plus touchées, avec respectivement 157 000 et 110 000 décès attribués à la fumée des feux de forêt.
Pour Mike Flanningan, professeur au département des ressources renouvelables de l'Université d'Alberta, les incendies de forêt, qui dévorent déjà 350 à 400 millions d'hectares par an de végétation, « seront un jour incontrôlables et vont augmenter avec le réchauffement climatique ».
Avec un climat plus chaud, la végétation sera plus sèche, la foudre aussi plus fréquente, déclenchant plus de feux dans les tourbières, bien que l'Homme en soit le principal responsable.
Cité par le quotidien torontois The Globe and Mail, le professeur Flanningan indique que l'ouest de l'hémisphère nord pourrait être le plus durement touché, avec certaines prévisions projetant jusqu'à cinq ou six fois plus d'incendies en Colombie-Britannique et en Alaska.
Mike Flanningan rappelle que la saison des incendies s'est déjà allongée au Canada. Par ailleurs, en 2007, un incendie a dévasté 1000 km carrés en Alaska dans la région de la rivière Anaktuvuk, un phénomène sans précédent depuis 12 000 ans, souligne le professeur.

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